8 Gennaio 2018 Me Bertrand COHEN-SABBAN

Dénonciation calomnieuse : l’accusatrice du député de Forbach convoquée au tribunal le 5 octobre

Christophe Arend et son avocat Me Bertrand Cohen-Sabban, ce lundi matin au tribunal de Sarreguemines pour une audience de conciliation suite à leur décision de cité en justice l’accusatrice du député de Forbach. Photo Thierry NICOLAS.

L’ancienne attachée parlementaire de Christophe Arend sera jugée pour dénonciation calomnieuse le 5 octobre prochain. Ainsi en ont décidé les juges du tribunal correctionnel de Sarreguemines dans une audience qui s’est déroulée ce lundi matin, en l’absence de l’accusatrice du député LREM de Forbach.

800 € de consignation

Christophe Arend était présent en revanche avec son avocat Me Bertrand Cohen-Sabban. Le député, qui est à l’origine de la citation directe de son ancienne collaboratrice, devra verser une consignation de 800 € avant le 5 octobre.

Le 20 octobre 2017, la jeune femme de 29 ans avait porté plainte pour harcèlement et agression sexuelle envers l’élu de Moselle-Est. Cette information avait évidemment fait grand bruit, quelques jours après les révélations de l’affaire Weinstein. Mais cinq semaines plus tard, 30 novembre, le procureur de la République de Sarreguemines, Jean-Luc Jaeg, décidait de classer la plainte sans suite, signifiant le comportement ambigu et les incohérences de la plaignante dans ses déclarations.

A l’audience de ce lundi matin à Sarreguemines, les juges ont pris connaissance d’un mail du nouvel avocat de l’ex attachée parlementaire, du cabinet parisien Klugman.

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Christophe Arend et son avocat Me Bertrand Cohen-Sabban devront verser une consignation de 800 € pour que le procès en dénonciation calomnieuse puisse se tenir. Photo RL

Une nouvelle plainte imminente ?

Dans ce mail, la partie adverse confirme son intention de déposer une nouvelle plainte pour harcèlement et agression sexuelle avec constitution de partie civile. Mais cette plainte n’est pas encore déposée dans les faits. Si elle l’est à l’avenir, un juge d’instruction sera, à son tour, saisi de cette affaire. Et le calendrier judiciaire pourrait à nouveau être bouleversé.

Me Bertrand Cohen-Sabban, conseil de M. Arend, se déclare serein : « L’enquête de police menée suite à la plainte de l’ex collaboratrice démontre clairement son côté manipulateur et affabulateur ». A suivre.

Article original : Le Républicain Lorrain