Le député de la 6e circonscription de la Moselle a tenu ce jeudi après-midi une conférence de presse au club de la presse à Metz. La plainte pour harcèlement déposée contre l’élu a été classée sans suite par le parquet de Sarreguemines hier. Avec son avocat, Christophe Arend a choisi de revenir sur ces dernières semaines mouvementées.
Le député Christophe Arend est catégorique : l’affaire Weinstein n’est pas sans rapport avec la plainte d’harcèlement dont il a été la cible. Selon lui, le hashtag. #balancetonporc a sans doute également joué un rôle. En octobre dernier, son ancienne attachée parlementaire avait porté plainte pour harcèlement et agression sexuelle à l’encontre du député l’accusant d’avoir multiplié « les remarques sexistes » mais aussi de l’avoir agressée sexuellement, et d’avoir « tout fait pour (la) faire craquer ». Très touché personnellement et dans sa sphère familiale, Christophe Arend affirme avoir poursuivi son travail parlementaire au cours de ces dernières semaines. Mercredi, le procureur de Sarreguemines a classé la plainte sans suite. Pour autant, il a souligné l’importance que les femmes victimes de harcèlement puissent disposer d’une véritable tribune d’expression.
Maître Bertrand Cohen-Sabban, l’avocat du Député affirme que le tribunal médiatique a fait vivre un « calvaire » à son client. Il met notamment en avant les contradictions de la plaignante. Cette dernière accuse Christophe Arend de l’avoir harcelé sexuellement dès le mois d’avril. L’avocat s’est attelé à démonter ces accusations. Voici en détails les grandes lignes de sa défense.
Rappelons que Christophe Arend avait immédiatement démenti les accusations dans un courrier envoyé fin octobre aux élus de son groupe. Il avait ensuite porté plainte pour dénonciation calomnieuse. L’affaire se poursuivra d’ailleurs devant la justice comme l’a confirmé ce jeudi Me Bertrand Cohen-Sabban.