22 October 2017 Me Bertrand COHEN-SABBAN

Accusé de harcèlement et d’agression sexuelle, le député de Forbach dénonce une calomnie

Après les accusations d’agression sexuelle d’une ancienne collaboratrice, Christophe Arend évoque un coup monté. Son avocat, Me Bertrand Cohen-Sabban, parle d’une « affabulatrice » qui agit pour « détruire » la carrière du député.

Cohen-Sabban

RL : Accusé de harcèlement et d’agression sexuelle, quelle va être la ligne de défense de Christophe Arend désormais ?

Me Bertrand COHEN-SABBAN  : Le député de Forbach est déterminé à défendre son honneur. Nous faisons face à une invention totale. Pire, c’est une manipulation à des fins de vengeance politicienne.

Que voulez-vous dire ?

La personnalité de l’accusatrice a toujours été très controversée au sein du comité En Marche de Forbach et lors de la campagne. Nous avons plusieurs témoignages qui relatent son caractère manipulateur et la façon dont elle montait les militants les uns contre les autres. Extrêmement ambitieuse, brillante professionnellement, elle s’impose avec autoritarisme et n’hésite pas à écarter ceux qui gênent, comme le directeur de campagne prévu au départ. Voyant que certains de ses proches n’ont pas obtenu les postes convoités après la victoire aux législatives, elle tente désormais de détruire politiquement Christophe Arend.

Le fait d’être autoritaire dans son travail ne justifie pas une agression sexuelle…

Mais le harcèlement et l’agression constituent un scénario mensonger, inventé de toutes pièces. L’ancienne directrice de campagne surfe sur l’affaire Weinstein pour faire tomber le député de Forbach. C’est inadmissible.

C’est Christophe Arend qui a lui-même choisi cette personne pour devenir attachée parlementaire. Si elle semait la zizanie, pourquoi lui a-t-il fait confiance jusqu’au bout ?

Christophe Arend était tendu vers son objectif : être élu à l’Assemblée nationale. Il ne s’est pas rendu compte des ravages causés par sa directrice de campagne en coulisses, au sein de son équipe. Il avait confiance en elle, c’est pourquoi il l’a nommée attachée parlementaire. Il découvre aujourd’hui le vrai visage de sa collaboratrice.

Comment qualifieriez-vous les relations que Christophe Arend noue avec les femmes en général ?

Des relations normales, courtoises. D’ailleurs, nous avons en notre possession de nombreux témoignages de soutien au député qui émanent de femmes. Elles soulignent l’exemplarité du comportement de Christophe Arend à leur égard.

Pour vous, c’est donc de la pure calomnie pour nuire à un élu ?

Exactement. En plus de la plainte déposée au commissariat de Freyming-Merlebach, je vais en rédiger une autre au procureur de la République, toujours pour dénonciation calomnieuse. Si rien ne se passe dans les trois prochains mois, nous déposerons une nouvelle plainte, directement auprès d’un juge d’instruction avec constitution de partie civile.

Article original : Le Républicain Lorrain